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Entretien avec Landry Ngang, candidat de la France insoumise pour les élections européennes

Afin de placer l’écologie au cœur du débat, nous avons posé les mêmes questions à différents candidat-e-s pour les élections européennes. Landry Ngang, investi sous la bannière de la France insoumise, a accepté d’y répondre.


Ecoh – Bonjour Landry, vous êtes sur la liste de la France insoumise pour les élections européennes, pouvez-vous nous résumer votre parcours ?

J’ai un parcours scolaire classique: école publique jusqu’à obtenir un bac S avec mention. Après le bac j’ai travaillé un an dans l’animation car je n’avais pas obtenu d’affectation à cause des tirages au sort effectués par APB. C’est vers octobre 2017 que j’ai commencé à militer à la France Insoumise. J’ai posté ma candidature durant l’été 2018 qui a été retenue et validée par le comité électoral.

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager ?

Comme dit précédemment, après le bac j’ai du trouvé un travail pour occuper mes journées. J’ai décidé de passer de sympathisant LFI à militant durant cette période: je voulais rencontrer de nouvelles personnes et occuper mes journées en aidant le mouvement que j’avais soutenu (du regard) durant la présidentielle.

En matière d’environnement, quelles mesures de votre programme vous tiennent particulièrement à cœur ?

La règle verte est une mesure importante si nous arrivons à la mettre en place ce sera une très grande avancée pour l’écologie. Rendre les transports en commun gratuit est, à mes yeux, une mesure importante socialement et écologiquement. En mesures bonus je dirai; de passer à une agriculture 100% biologique et favoriser la proximité.

Quel est votre avis sur les marches pour le climat qui s’organisent en France et un peu partout dans le monde ?

C’est très important que la conscience écologique se développe. Le fait que cette conscience écologique se manifeste pendant une très forte période de contestation sociale crée une symbiose intéressante. Je vois ces manifestations d’un très bon oeil; nous pourrons enfin parler sérieusement d’écologie et mieux: d’écologie sociale.

Selon vous, comment lier la justice sociale et l’urgence climatique ?

La question sociale doit naturellement se lier à la question climatique. L’urgence climatique nous oblige à revoir notre manière de vivre nous permettant de réfléchir à de nouvelles manières de produire, de consommer et de se déplacer.

Un exemple simple permettant de comprendre comment nous pourrions lier la justice sociale à l’urgence climatique est la gratuité des transports en commun. Cette mesure fera économiser un abonnement de transport à tout le monde en socialisant les dépenses. Le fait de ne pas avoir à payer à chaque utilisation (ou chaque mois) permettra aux gens de prendre plus facilement les transports en commun tout en laissant leur voiture chez eux.

Comment vous positionnez-vous face à la liste du Parti communiste, d’Europe Ecologie ou de Génération-s, pourquoi tant de divisions ?

Les divisions de la gauche sont dues au fait que nous ne sommes pas d’accord entre nous. Nous ne pouvons pas nous allier à des partis comme Génération-s qui refusent de sortir des traités européens qui nous empêcheront de mettre en place une transition écologique et une politique sociale.

Nous sommes pour nous ouvrir aux autres mais sur la base d’un programme sérieux: l’Avenir en commun. Nous nous sommes d’ailleurs allié au mouvement de Emmanuel Maurel (la Gauche Républicaine et socialiste) preuve que nous ne sommes pas hostile aux alliances.

Nous gardons le cap fixé à la présidentielle: prendre les instances de décisions politique pour mettre en oeuvre notre programme: l’Avenir en commun.

Ecoh – propos recueillis par la rédaction

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