AccueilEcologieParis : des militants d’Extinction Rebellion s’enchaînent au ministère de l’Économie

Paris : des militants d’Extinction Rebellion s’enchaînent au ministère de l’Économie

Ce mardi 30 juin, des activistes d’Extinction Rebellion France ont répandu du faux sang et se sont enchaînés au ministère de l’Économie, à Bercy. Sur leur page Facebook, ils s’expliquent :

« Ce 30 juin, Extinction Rebellion France mène une action de perturbation au Ministère de l’Économie et des Finances à Paris pour dénoncer l’hypocrisie du gouvernement et lui demander de revoir ses priorité en matière de relance économique.

Cette action théâtrale et visuelle vise à représenter la fragilité de notre système (économique, social, de santé) et de nos écosystèmes marins et terrestres face aux choix de l’État qui met toute la planète et ses habitants en danger. En effet, nos dirigeants ont sciemment choisi de dépenser des milliards d’argent public dans la relance d’activités contraires à l’urgence écologique actuelle.

Ainsi, 15 milliards d’euros d’aide à l’aviation ont été promis alors que 39 millions ont été débloqué pour de l’aide alimentaire pour les plus démunis pendant la crise du Covid-19.

Cette « relance économique » ne fait que creuser encore plus les inégalités au sein des populations, et ne nous prépare pas à un monde plus résilient et tourné vers la sauvegarde du vivant.

C’est notre planète qu’il faut protéger, et non pas les activités économiques qui la détruisent!

Il s’agit de notre futur à tous.tes : demandons leur de nous écouter !

Du 29 au 3 juillet, Extinction Rebellion lance des actions simultanées dans plusieurs pays européens : « Bail out the planet ».

Les gouvernements de toute l’Europe doivent comprendre que la gestion de notre économie comme avant le COVID19 va encore exacerber la crise écologique.
Plutôt que les industries, c’est la planète elle-même qui a besoin d’un plan de relance.

L’objectif : dénoncer les choix mortifères des gouvernements en matière de relance économique sans sécurisation des besoins humains (santé, alimentaire, emploi) et qui détruisent notre environnement et le vivant.

La pandémie du coronavirus a démontré la fragilité de nos écosystèmes face à l’activité humaine. Mais aussi celle de nos sociétés, incapables aujourd’hui d’être résilientes et autonomes. Les populations humaines, animales ou végétales sont les premières victimes de gouvernements avides de domination et qui préfèrent la sauvegarde de l’économie à celle de la planète.»


Photo : XR France

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